les membres :

A l’aube du monde, lorsque les six dieux arrivèrent sur une terre encore vierge de toute impureté, lorsqu’ils se réunirent pour la première fois pour créer toutes les créatures vivantes et qu’ils voulurent assurer l’équilibre des forces après que Grenth eut vaincu Dhumm, ils déversèrent leurs pouvoirs aux quatre coins du monde, sans toutefois prendre garde a la félonie d’Abbadon, qui se refusa a libérer toute sa puissance, préférant conserver toute sa force.
Lorsque les quatre autres divinités s’en aperçurent, il était déjà trop tard : Abbadon était déjà immensément plus fort qu’eux. Seuls leurs pouvoirs réunis parvinrent à ébranler sa volonté et l’enchainer dans une dimension parallèle, ou il ne pouvait plus nuire au monde qu’ils avaient chéris.
Cependant, leurs puissance s’étais flétrie dans ce combat : devenus entités évanescente, ils se réfugièrent au cœur du monde durant des siècles.
Avant de partir, Drwyna la clairvoyante fit une prédiction : un jour, le seigneur des ténèbres tentera de se libérer se ses chaines et il faudra toute la force des peuple nouveaux –nés pour le vaincre. Ainsi, la déesse lâcha, dans un ultime effort, tout ce qui lui restait de son pouvoir déchu en attente de l’arrivée des prémices d’un age sombre, tourmenté, déchiré par les crocs et les griffes du tourment.

Des siècles et des siècles passèrent, ces faits devinrent légende puis la légende fut oubliée, et les humains, avides de puissances dénaturèrent leur essence pour pactiser avec le dieu déchu. De sombres créatures s’échappèrent de la prison devenue fragile, et se multiplièrent en secret au loin, la ou nul homme n’avais jamais vécu.

A ce moment, l’essence de pouvoir de Drwyna, se fixa sur le ventre d’une femme enceinte, femme de roturier, sur la petite ile d’Istan. Quelque jour après, naquit une petite fille, qui, loin d’imaginer son destin riait joyeusement dans les bras de sa mère.
Mais bien vite, son entourage se rendit compte de ses extraordinaires capacités guerrières ; sa rapidité a la course, sa dextérité exacerbée, mais plus encore, son incommensurable charisme lui valurent le nom de oiseau messager.
Son apprentissage des armes, et spécialement de la lance, au sein d’une communauté d’ecclesiastes, fut incroyablement rapide, comme si la déesse elle même guidait chacun de ses traits. Aidé par ces nombreux camarades, elle fut rapidement membre a part entiere de la communauté.
Bien rapidement, malgré son jeune âge, elle partit se battre contre toutes sortes de créatures infernales. A 16 ans a peine, elle transperça au cœur un des généraux margonites lors d’une embuscade à la frontière entre Vabbi en les régions arides du nord, avant d’être rappelé par le Maréchal Kormir sur sa terre natale.

La, notre héroïne pris acte de la trahison de Varesh et partit en croisade pour la vaincre.
Après de nombreuses péripéties, enfin, elle accéda au temple noir d’Abaddon, alors que les chaines du dieu semblaient faiblir. Aidées de ses précieux alliés, elle accomplit la prophétie en abattant le dieu déchu dans sa prison en le perçant de son légendaire empaleur de Deldrimor, cadeau des nains, ramené d’un de ses nombreux voyages.
Si tout homme pouvaient l’approcher, seul son courage pouvait lui permettre de le frapper, si toute arme pouvaient le cibler, seule le légendaire javelot forgé par les nains au cœur de la terre dans des temps reculés pouvaient en venir a bout.
Drwyna lui donna le courage et la force ; la déesse guida elle même la lame dans le cœur de l’immonde créature, mettant ainsi terme aux ténèbres qui recouvraient le monde.

Depuis ce temps, oiseau messager consacre sa vie a lutter contre les prémisses du mal, soutenue par la déesse de la vie et de l’air, mais aussi par Kormir, déesse de la vérité qui reçut les pouvoir du dieu déchu en faisant le choix que seul un humain pouvait faire.

Ainsi, si un jour, vous voyez une jeune guerriere flamboyer dans une armure venue des contrées lointaine, si un souffle d’air et de révélation vous submerge, réjouissez, vous, car vous allez avoir l’honneur de voir notre héroïne qui porte fièrement son allégeance aux ecclésiastes qui l’ont toujours soutenue dans sa quête.